Selon la Cour des comptes, 40 à 60 % des places en centres d'hébergement d'urgence sont occupées par des immigrés clandestins, pour un coût avoisinant le milliard. Cette situation est intolérable.
La France est le seul pays en Europe à avoir inscrit dans sa législation le principe d'un hébergement inconditionnel. Comme l'avait souligné le directeur de l'Office français de l'immigration et de l'intégration, ce droit permet d'héberger gratuitement et sans limite de durée les demandeurs d'asile, les sans-papiers et les résidents en difficulté sociale. Il n'est ainsi pas rare que des sans-papiers soient hébergés pendant des années.
Ce système, au lieu d'être une mesure temporaire d'urgence, est devenu une porte ouverte à des abus continus, tout en privant nos concitoyens les plus vulnérables d'une aide d'urgence vitale. Les Français fragilisés par la vie sont directement affectés par cette saturation. Il est inadmissible que des femmes battues, qui fuient la violence ou des jeunes majeurs isolés, soient laissés sans solution d'hébergement à cause de votre politique migratoire laxiste ! D'autant plus que les demandeurs d'asile, plus de 140 000 rien que l'année dernière, qui ont été déboutés de leur demande ont tendance à se reporter sur le parc d'hébergement d'urgence de l'État.
Il est temps de défendre les intérêts de nos concitoyens et de rétablir l'ordre et la justice dans la gestion de l'hébergement d'urgence. Quelles mesures immédiates allez-vous prendre pour mettre fin à cette absurdité et garantir que l'hébergement d'urgence profite d'abord et avant tout aux Français dans le besoin ?