Vous étiez à la COP15, monsieur le député Maquet, et quand vous en êtes rentré, vous avez dit qu'elle avait contribué à vous ouvrir les yeux, ou plus exactement à vous conforter, puisque je vous reconnais cet engagement de longue date en faveur de la biodiversité et des équilibres écologiques – je cite Le Courrier picard. Vous savez à quel point l'artificialisation est la première cause d'érosion de la biodiversité, et j'accueille votre question non comme une remise en cause de l'objectif mais comme l'expression d'une volonté, celle de rendre compatible le ZAN avec d'autres éléments existants.
Il est souhaitable que nous prenions un moment pour en discuter. Vous m'expliquez que la définition des ZAC est restrictive, alors que nous avons décidé – je l'ai dit ici même – que toute ZAC commencée avant août 2021 peut être intégralement comptabilisée dans la période 2011-2021. C'est donc, contrairement à ce que vous dites, de l'oxygène que nous redonnons aux territoires, grâce à un dispositif que nous avons coconstruit, en particulier avec Les Républicains à l'Assemblée et au Sénat.
Ensuite, vous avez l'impression que nous favorisons la relocalisation d'activités industrielles au détriment du logement. Là aussi, je suis prêt à ce que nous ouvrions ensemble les cahiers de la communauté de communes dont vous parlez, parce que ce n'est ni l'esprit ni le sens de l'arrêté ministériel que j'ai pris il y a quelques semaines.