Dans ma circonscription, les acteurs locaux me font part de leurs inquiétudes et tirent la sonnette d'alarme. En effet, à chaque fois que vous aviez la possibilité de préciser la loi, vous l'avez fait au détriment du logement et du développement économique dans la France rurale. Vous avez choisi une définition sévère des surfaces artificialisées, qui pénalisera les parcelles avec jardin, les plus répandues dans nos cœurs de villages. Vous avez choisi de définir les zones d'aménagement concerté (ZAC) au moment où ont débuté les travaux plutôt qu'à celui où la décision a été prise, pénalisant les territoires qui avaient anticipé la loi.
Vos choix ont entraîné, par exemple pour la communauté de communes Somme Sud-Ouest, dans ma circonscription, un déficit de développement de 293 hectares – combien, monsieur le ministre, à l'échelle de la France ? Vos collègues de Bercy le savent : permettre à l'industrie de se relocaliser, c'est agir pour l'environnement.