Dès ce matin, à la demande du Président de la République et du Premier ministre, des renforts sont partis vers la Nouvelle-Calédonie, soit de territoires ultramarins voisins soit de l'Hexagone. Cet après-midi, grâce au ministre des armées, un avion sera affrété pour conduire quatre escadrons supplémentaires en Nouvelle-Calédonie et y rétablir l'ordre. Malgré les quatre-vingts interpellations effectuées, plus de soixante-dix policiers ou gendarmes ont été blessés. Des membres de familles de gendarmes ont été évacués après avoir été la cible de tirs, sans pourtant porter l'uniforme de la République par ailleurs scandaleusement outragé.
Quatre-vingts chefs d'entreprise ont vu leur outil de production brûlé ou détruit. Le Premier ministre m'a demandé de travailler avec les ministères des outre-mer et de l'économie et des finances à leur accompagnement. Même s'il s'agit d'une compétence locale, l'État français, comme toujours, sera au rendez-vous.
Enfin, nous souhaitons le consensus. Après le vote du texte en débat, dès ce soir j'espère, le Président de la République et le Premier ministre écriront à toutes les parties calédoniennes pour les inviter à Paris afin de discuter, avec le chef du Gouvernement et moi-même, d'un accord global pacifique qui, j'en suis sûr, fera honneur à la France et à la Nouvelle-Calédonie.
Le 23/05/2024 à 12:42, Aristide a dit :
"Quatre-vingts chefs d'entreprise ont vu leur outil de production brûlé ou détruit."
C'est assez logique que les Kanaks s'en prennent à l’économie, puisque c’est l'économie qui est cause de la venue des métros de France, cause de la réforme non voulue.
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