Le Gouvernement est pleinement engagé dans la lutte contre la surpopulation carcérale. D'une part, nous poursuivons les transferts accélérés des condamnés vers des établissements pour peine disposant de places. À Paris, selon la direction interrégionale des services pénitentiaires, plus de 1 500 places sont vacantes. D'autre part, nous augmentons structurellement les capacités d'accueil des prisons. L'ambitieux programme immobilier prévoit la création de 15 000 places supplémentaires, ce qui contribuera à restaurer l'équilibre dans les établissements franciliens. Près de la moitié de ces établissements seront opérationnels dès cette année. Il est très important de se mobiliser sur cette question, eu égard à l'événement international que représentent les Jeux olympiques et paralympiques.
La rénovation d'un bâtiment désaffecté du centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis a permis l'ouverture de 406 nouvelles places au mois d'avril 2024 – c'est tout récent. Parallèlement, les détenus remplissant des conditions d'affectation sont orientés au sein des structures d'accompagnement vers la sortie, les fameuses SAS. Les SAS d'Osny et de Meaux, livrées à la fin de l'année dernière, comportent plus de 360 nouvelles places. La nouvelle SAS de Noisy-le-Grand créera 120 nouvelles places à Paris avant le lancement des Jeux olympiques et paralympiques.
Enfin, la question des nuisances aux abords du centre pénitentiaire de la Santé est bien identifiée par l'administration pénitentiaire. Je connais votre engagement sans réserve sur cette question ; soyez assurée que le garde des sceaux y accorde une attention toute particulière. Le chef d'établissement échange régulièrement avec le commissariat de police du 14