À l'invitation des députés Metzdorf et Dunoyer, je me suis rendu en Nouvelle-Calédonie il y a quelques semaines. J'ai eu la chance de rencontrer les plus hautes autorités, dont le président du gouvernement et celui du Congrès, et je me suis rendu au sénat coutumier. J'ai entendu le mot « blessures », que vient d'utiliser M. Le Gayic, mais aussi les mots « destin commun ». Il faut construire un destin commun : voilà ce que j'ai entendu.
Le débat de ce soir porte non pas sur l'histoire de la Nouvelle-Calédonie, mais sur le dégel du corps électoral. Je crois que, sur le fond, nous sommes assez d'accord. L'ensemble des autorités – y compris les indépendantistes, comme le président du gouvernement et celui du Congrès – s'accordent sur le principe du dégel. Elles demandent seulement qu'il y ait une discussion plus globale sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie.