Je souhaite rebondir sur les propos de M. Dunoyer parce qu'ils sont importants. Nous convenons avec lui que le sujet est très sensible et que ce que nous disons ici peut avoir des répercussions en Nouvelle-Calédonie ; l'action du Gouvernement aussi. Et c'est bien parce que le sujet est très sensible qu'il faut agir avec précaution.
D'habitude, lors des débats relatifs à une réforme constitutionnelle, on nous dit qu'il ne faut toucher à la Constitution qu'avec une main tremblante. Rarement cette phrase n'a été aussi vraie qu'aujourd'hui ; c'est bien parce qu'il faut agir avec précaution que nous n'avons cessé de rappeler la fragilité de la paix et la nécessité d'avancer avec prudence. Voyez-vous, monsieur Millienne, quand vous admettez que ce texte met la pression, c'est un problème