Il s'agit une fois encore de limiter le dégel du corps électoral, en le restreignant aux natifs.
Je note, monsieur le ministre, que vous avez utilisé, pour la première fois depuis le début du débat, le mot « colonisation ». C'est intéressant.
Quand nous avons proposé de n'appliquer le dégel du corps électoral qu'aux natifs, vous n'avez pas répondu sur le fond. Plutôt que d'expliquer pourquoi vous n'accepteriez pas de l'ouvrir à ces derniers seulement – sans les dix ans glissants –, vous nous avez répondu que dans ce cas, les Kanaks seraient majoritaires.