Le sentiment général est le suivant : encore une fois, ceux qui nous ont colonisés, ceux qui nous ont maltraités, ceux qui aujourd'hui encore nous dominent économiquement, socialement et culturellement – en nous imposant leurs vues depuis Paris, par exemple – nous font une entourloupe, nous imposent des mesures que nous ne voulons pas et refusent de dialoguer avec nous.
Le temps en Nouvelle-Calédonie n'est peut-être pas le même qu'à Paris. Peut-être faut-il savoir prendre le temps nécessaire pour débattre et se mettre d'accord. Et ce n'est pas grave. Il importe de privilégier la paix et d'éviter les tensions – et la répression. Or vous avez le goût de la répression.