C'est là que nous avons un désaccord.
L'accord de Nouméa prévoyait la réalisation d'un audit de décolonisation. Cet audit, qui n'a pas été réalisé par la France mais par des observateurs extérieurs – notamment d'anciens pays colonisés –, a conclu que l'égalité des droits était assurée entre tous les citoyens de Nouvelle-Calédonie, que quatre des cinq institutions politiques, dont le gouvernement, étaient dirigées par les indépendantistes, comme plus de la moitié des communes, et qu'une grande partie du pouvoir économique était détenue par les familles indépendantistes, et c'est fort heureux – c'est d'ailleurs l'histoire de la province Nord, où se trouvent les mines. Tous les citoyens de Nouvelle-Calédonie sont égaux, et ceux qui sont originaires d'Europe n'exercent plus de domination politique.