Ensuite – sans faire parler les morts, monsieur Gosselin –, le président Chirac et sa famille politique de droite ont souhaité revenir sur cette condition, voulant attendre la fin des trois référendums, en lien avec une demande des partis indépendantistes, mais sans accord des partis non indépendantistes. C'est pourquoi Dominique de Villepin a expliqué à la tribune du Congrès, à Versailles, que cette disposition, transitoire aux termes de la Constitution, serait supprimée après la tenue de deux élections provinciales et des trois référendums.
Les citoyens français ont voté collectivement pour ce délai de dix ans. Le président Chirac, je le répète, est revenu sur cette décision et le Congrès l'a suivi. Il a ensuite été défendu, à droite comme à gauche, dans le cadre du processus issu de l'accord de Nouméa. Personne ne dit – surtout pas moi – que nous sommes à la fin des accords de Nouméa et de Matignon. Je n'ai jamais dit cela ;…