Je poursuis. Quel drôle de débat parlementaire : que viennent faire le Gouvernement et le rapporteur dans cette galère, à vouloir absolument que les élections puissent se tenir conformément aux principes constitutionnels qui fondent notre démocratie depuis presque deux siècles et demi ainsi qu'aux engagements internationaux de la France ? Allons !
La vérité, c'est que vous et vos collègues ne proposez pas de solution alternative, et le rapporteur a eu raison de le souligner. Je note que personne ne remet en cause le dégel du corps électoral. Tout le monde répète à tout bout de champ qu'il faut un accord, mais il faut être au moins deux à y être prêts, sinon c'est compliqué d'y arriver. Et que proposez-vous alors si personne ne se met d'accord ? Rien du tout.