Vous indiquez qu'il faut passer par ce texte, avec une date de Congrès fin juin, puis peut-être pas, puis le 1er juillet… Nous sommes dans l'incertitude. On nous fait voter un texte à marche forcée sans que nous sachions s'il ira, ou non, à Versailles, sans savoir même s'il s'appliquera. En effet, pour reprendre votre expression, si « un accord sérieux » est trouvé, il ne sera pas tenu compte de ce texte. Mais qui décide si un accord est sérieux ? Comment laisser se dérouler les discussions avec cette épée de Damoclès ?
Vous imposez votre calendrier. Vous savez parfaitement que les élections pourraient être reportées à l'année prochaine laissant le temps de parvenir à un accord global de manière à ne pas brusquer les choses et à éviter les explosions de violence en Nouvelle-Calédonie.