Nous reprochent-ils encore ne pas avoir laissé la facture d'électricité des Français exploser lors du choc inflationniste ? De ne faire aucun effort en matière de fonctionnement de l'État ? Rappelons que nous avons réduit les dépenses de fonctionnement de l'État et des opérateurs. Ces efforts en faveur d'un État plus sobre nous ont déjà conduits à réduire l'an dernier de 150 millions la facture énergétique de l'État, à céder pour 280 millions d'euros de biens immobiliers et à diviser par trois en deux ans les dépenses de conseil. Soulignons encore que nous réduisons les dépenses de déplacement et les flottes de véhicules de fonction et que nous fixons des objectifs ambitieux de gains sur les achats de l'État.
Voici posés, mesdames et messieurs, les termes du débat de ce soir. Malgré les accusations de tous bords que j'entends depuis bientôt dix mois que je suis à la tête du ministère des comptes publics, je reste fidèle à ma détermination de travailler, avec les parlementaires de la majorité comme de l'opposition, pour bâtir avec méthode un projet de budget pour 2025 qui nous permettra d'être à la hauteur de ce qu'attendent nos concitoyens.
D'ici là, je le redis avec force : ni austérité, ni légèreté. Il est de notre responsabilité politique d'atteindre et de préserver l'équilibre des finances publiques au service de notre avenir.