Permettez-moi tout d'abord de vous rappeler les fondements de la loi immigration que nous avons votée en décembre. Le premier axe est celui de la fermeté : éloigner les étrangers délinquants et radicalisés et sanctionner les passeurs, qui encourent une peine de vingt ans de prison. C'est bien la loi immigration, et non le pacte européen, qui prévoit de telles règles.
Toutefois je veux rappeler que cette loi a également pour objectif d'encourager une véritable intégration par trois leviers : la langue, le travail et le respect des principes de notre République.