Je veux tout d'abord rappeler les enjeux de ce débat, tels que les perçoivent les Français : maîtrise des flux, droit d'asile et contrôle des frontières européennes extérieures.
Je ne comprends pas bien vos propos. Vous dites que le pacte européen sur la migration et l'asile n'est pas efficace et qu'il ne règle rien. Or il a été voté il y a seulement un mois – même si nous sommes déjà au travail pour le mettre en œuvre.
Par ailleurs, je dois avouer aux députés qui nous font le plaisir d'être présents cet après-midi qu'il me semble que nous sommes réunis non pour un débat digne de la représentation nationale mais pour un match retour du débat télévisé sur les européennes qui a eu lieu ce week-end.
À l'angélisme – d'un côté de l'hémicycle – et à l'instrumentalisation des peurs – de l'autre côté –, je préfère le sens des responsabilités, dont témoignent le Gouvernement mais aussi, je tiens à le rappeler, les socialistes espagnols et allemands qui ont voté le pacte européen.