On contrôle leurs mouvements au moyen d'une surveillance de masse ; on collecte empreintes et photos par coercition, et ce dès l'âge de 6 ans.
Enfermer, ensuite : la privation de liberté deviendra la règle. Les exilés, y compris les enfants, sont condamnés à vivre dans des camps frontaliers où les conditions de vie sont inhumaines, pour une durée étendue à six mois. Honte au Gouvernement qui a poussé à cela !
Expulser, enfin : la rétention dans ces camps, transformés en zones de non-droit, facilitera le renvoi des personnes. Les examens des demandes d'asile seront expédiés, ce qui multipliera les refoulements de personnes menacées dans leur pays d'origine ; pourtant, le droit international l'interdit. Les ONG qui voudront faire appliquer ce droit…