Le pacte sur la migration et l'asile, adopté au mois d'avril par le Parlement européen, après cinq ans de travail conjoint entre Emmanuel Macron et la Commission européenne, a été accueilli avec beaucoup d'enthousiasme par ceux qui ont fait de l'Europe une passoire.
Depuis 2015, la Commission se sert des crises migratoires qui ont frappé le continent pour déposséder les États de leurs compétences en matière de politique d'immigration, de droit des étrangers et de droit de la nationalité. Ainsi, la Commissaire européenne aux affaires intérieures a déclaré que ce pacte constituait une « victoire pour les migrants ». Cette même commissaire ajoutait que l'Europe « a besoin de la Migration », et que « les migrations sont une valeur ajoutée pour notre société et nos entreprises ».
Tout aussi inquiétant, lors de plusieurs débats récents, tous très laborieux pour Mme Hayer, Jordan Bardella lui a posé une question simple : pensez-vous qu'il y a trop d'immigration aujourd'hui en France ? Elle n'a pas répondu, ou seulement pour dire que ce n'était pas le sujet. Et pour cause : l'immigration ne constitue pas un problème pour les macronistes, mais un projet.