Je souhaite vous interroger sur la mutualisation des antennes relais, à même d'assurer leur acceptation par la population ainsi que leur protection, dans le cadre du New Deal mobile. J'associe mon collègue Philippe Vigier à cette question, qu'il n'a pas pu poser lui-même.
Prenons l'exemple de L'Oie, en Vendée, dans ma circonscription. Alors que la commune dispose déjà d'un mât avec deux opérateurs, l'implantation d'un nouveau mât est prévue par deux autres opérateurs pour couvrir une zone blanche, à 100 mètres du mât actuel. Évidemment, un collectif se mobilise. Le mât devant être installé sur un terrain privé, le maire peut difficilement rejeter la demande d'autorisation ; il ne peut pas non plus imposer la mutualisation du mât existant entre les différents opérateurs. Comment pourrait-on favoriser l'optimisation des mâts ? Nous nous poserons d'autant plus ces questions lors de l'arrivée de la 6G.
Pour faire le lien avec le thème de la sécurité numérique, cette mutualisation permettrait de sécuriser les mâts, d'assurer leur résilience, notamment en cas de coupure de courant. L'Oie est une commune rurale ; la plupart des habitants de la circonscription, n'ayant plus de ligne fixe, utilisent leur téléphone mobile pour contacter les secours : en cas de panne de courant, les services d'urgence se trouvent engorgés, faute de pouvoir faire venir les secours. Il en va donc aussi de la sécurisation de la population.