Contrairement à ce que vous prétendez, l'État n'a pas attendu le dernier moment pour se préoccuper de la situation du groupe Atos. Voilà plusieurs mois qu'avec le cabinet du Premier ministre et Bruno Le Maire, nous sommes à la manœuvre : dès la fin de l'année 2023, le comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri) a été saisi pour accompagner l'ensemble du groupe et tenter d'identifier des solutions. Ce processus suit son cours. Plusieurs offres de reprise ont été déposées le 3 mai : c'est une bonne nouvelle pour l'entreprise, qui doit désormais les examiner. L'État, à travers le Ciri, sera bien évidemment très vigilant sur les conséquences sociales des offres proposées et veillera au respect de ses intérêts. Le ministre de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, a d'ailleurs déclaré que l'État était prêt à s'engager sur les activités les plus stratégiques d'Atos.
Soyez assuré, monsieur le député, que nous serons particulièrement vigilants à ce que la souveraineté numérique de la France soit préservée.