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Intervention de Marina Ferrari

Séance en hémicycle du mardi 7 mai 2024 à 15h00
Bilan de la stratégie nationale de sécurité numérique

Marina Ferrari, secrétaire d'État chargée du numérique :

Il faut bien distinguer deux cas de figure : d'une part, la réponse de l'État aux cyberattaques et aux incidents informatiques ; d'autre part, les dispositifs publics de lutte contre les formes d'ingérence étrangère et la menace informationnelle.

Les cybermenaces, en croissance continue, concernent désormais un grand nombre d'acteurs : les collectivités, les très petites, petites et moyennes entreprises (TPE et PME) et tout le spectre économique et public. L'Anssi a un rôle essentiel à jouer dans notre dispositif national ; nous l'avons donc renforcée. Elle intervient sur trois volets : la supervision et le contrôle des obligations juridiques dans le domaine cyber, applicable aux entités les plus stratégiques ; l'accompagnement des administrations, qui sera renforcé en vue des Jeux olympiques ; des efforts de sensibilisation à la sécurité numérique, coordonnés sur l'ensemble du territoire.

Dans le cadre de France Relance, le Gouvernement a en outre alloué 176 millions d'euros à un plan de renforcement de la cybersécurité des établissements publics, des hôpitaux et des collectivités, piloté par l'Anssi. Des parcours de cybersécurité ont été déployés à destination de près de 1 000 organismes publics, pour un budget de 100 millions d'euros. Des projets cohérents et ambitieux de cybersécurité pour les collectivités territoriales ont reçu un soutien financier, avec un dispositif d'acquisition de produits et de licences pour un montant de 27 millions d'euros.

Enfin, j'ai entamé un tour de France des collectivités et des entreprises afin de les sensibiliser à la transposition de la directive NIS 2 qui nous occupera prochainement.

S'agissant de la lutte contre le risque de désinformation et les ingérences étrangères, nous conduisons plusieurs initiatives. Nous avons réuni aujourd'hui même, avec Jean-Noël Barrot, les acteurs des plateformes afin de veiller à la bonne tenue du scrutin européen et à limiter les ingérences étrangères. Nous avons également mis en place le service de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères (Viginum). Son rapport, publié récemment, prouve que notre action en matière de détection et de réponse peut être efficace. Je pense enfin à la loi Sren, en particulier à ses articles 34, 35 et 36.

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