La menace cyber est plus élevée que jamais. Nous vivons dans un monde où les cyberattaques sont devenues monnaie courante, mettant en péril non seulement des infrastructures critiques, mais aussi la démocratie et les libertés individuelles. À ce titre, je tiens à souligner l'importance de la qualification SecNumCloud, une initiative de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi), qui est un véritable gage de qualité à la française, offrant une protection robuste contre les cyberattaques grâce à des normes de sécurité rigoureuses. Nous disposons là d'un outil indispensable pour garantir la sécurité des données sensibles et renforcer la confiance de nos concitoyens dans le numérique.
Le défi ne se limite toutefois pas aux frontières de notre pays : il prend désormais une dimension européenne. Converger vers un modèle de certification commun au sein de l'Union européenne est une nécessité, car seule une telle harmonisation pourra garantir à nos systèmes d'information une sécurité à la hauteur. Notre objectif doit être l'adoption d'un niveau commun de protection plus élevé.
Ma question est donc double. Où en sont les négociations avec nos partenaires européens sur le schéma commun de certification pour les services cloud ? Plus spécifiquement, où en est l'adoption d'un tel niveau de sécurité dans les services publics numériques sensibles et stratégiques ? C'est grâce à une commande publique exemplaire et à un État et des délégataires exemplaires que nous parviendrons à nos fins.