Pour cela, nous devons effectivement faire des économies, ce qui est l'objet de plusieurs réformes que nous avons engagées et comptons poursuivre.
En revanche, je ne vous rejoins pas – il faut bien que nous soyons en désaccord quelque part – sur les contrats de professionnalisation. J'entends régulièrement les députés du groupe Les Républicains nous appeler à faire des économies et à sortir du « quoi qu'il en coûte ». Or l'aide financière pour les contrats de professionnalisation a précisément été instaurée pendant la crise du covid-19, dans le cadre du plan de relance et du « quoi qu'il en coûte ». Avant cela, les contrats de professionnalisation ne bénéficiaient pas d'une aide financière dédiée. Cette aide a fonctionné dans le cadre du plan de relance, mais il est normal, maintenant que nous sommes sortis de la crise, de mettre fin à de tels dispositifs.
Je précise d'ailleurs que les contrats de professionnalisation ne concernent pas uniquement les jeunes, mais peuvent être conclus n'importe quand au cours d'une carrière. Ces contrats fonctionnaient avant l'instauration d'une aide financière et fonctionneront encore après sa suppression.