En effet, un employeur souhaitant augmenter de 100 euros la rémunération d'un salarié payé au Smic doit pour cela dépenser 400 euros. En outre, le salarié ainsi augmenté perdra le bénéfice de la prime d'activité, deviendra redevable de l'impôt sur le revenu et verra augmenter son taux de contribution sociale généralisée (CSG), entre autres. Malheureusement, dans notre système, personne n'a intérêt à augmenter les salaires ; c'est à cela qu'il faut remédier. Nous avons confié à deux économistes, MM. Bozio et Wasmer, une mission en ce sens. J'espère qu'en nous appuyant sur ses résultats, nous pourrons proposer lors du prochain projet de loi de finances (PLF), en guise de première étape, des réformes pour inciter à la progression salariale.
Je vous rejoins aussi sur la volonté de rapprocher le net du brut.