Au risque de le surprendre, je rappelle que des lignes en moins sur la fiche de paie n'ont jamais donné du salaire net en plus à la fin du mois. Il faut simplifier, oui, bien sûr, mais en profondeur et de manière efficace !
Nos concitoyens qui se lèvent tous les matins pour aller travailler constatent chaque mois la différence toujours plus grande entre leur salaire brut et leur salaire net ; la faute à un État qui veut s'occuper de tout, jusqu'à financer un bonus réparation pour les chaussures. Or tous ces chèques sont financés par le travail des Français.
L'État-providence est à bout de souffle et il écœure les entreprises. La France des territoires et ses entrepreneurs ont pourtant les talents qu'il faut pour redresser la barre. Encore faut-il que l'État ne les freine pas ! Cela suppose d'avoir le courage politique de valoriser réellement le travail en réalisant des économies et en allégeant les charges qui pèsent sur le travail. Brisons le cercle vicieux qui consiste à augmenter sans cesse les charges qui touchent toujours les mêmes personnes pour financer de nouvelles dépenses créées à des fins d'assistanat.
Avec les 32 milliards par an que coûte l'allocation chômage, les pistes ne manquent pas. Pourtant, vous avez préféré faire des économies de bouts de chandelles en supprimant la prime à l'embauche des contrats de professionnalisation par un décret en date du 1er mai. Résultat des courses : vous dévalorisez une nouvelle fois le travail et le goût de l'effort des plus jeunes.