…avait proposé un « choc des savoirs » comprenant une vingtaine de mesures, notamment la mise en place des groupes en français et en mathématiques dans les classes de sixième et de cinquième. Nous sommes très attachés à la création de ces groupes, c'est pourquoi nous avons beaucoup travaillé avec les équipes pédagogiques et avec les corps d'inspection sur lesquels nous pouvons nous appuyer – inspecteurs généraux, inspecteurs pédagogiques régionaux, directeurs académiques des services de l'éducation nationale (Dasen). J'étais avec eux ce matin à Poitiers, pour une réunion précisément consacrée à ce sujet. J'ai pu mesurer leur mobilisation et leur énergie.
Pour répondre aux questions scientifiques que vous posez, les scientifiques eux-mêmes nous disent qu'il est tout à fait possible, d'un point de vue pédagogique, de faire un excellent travail en réduisant l'hétérogénéité des classes tout en prenant en charge des groupes flexibles qui répondent aux besoins spécifiques des jeunes. C'est l'objectif du dispositif que nous avons créé. Nous refusons absolument le tri social, c'est pourquoi nous avons pris les dispositions nécessaires pour que ces groupes puissent évoluer tout au long de l'année. J'ai pu – je le répète – mesurer l'implication des corps d'inspection et des chefs d'établissement à ce sujet.