S'agissant de l'instruction en famille, je vous rappelle que la loi confortant le respect des principes de la République de 2021 visait à protéger les enfants : c'est bien cet objectif qui a conduit à passer d'une logique de déclaration à un régime d'autorisation. Les équipes académiques qui effectuent les contrôles sont évidemment accompagnées pour traiter équitablement les demandes qui leur parviennent, et c'est bien dans cet esprit que nous y répondons. Néanmoins, c'est la deuxième fois que je suis interrogée sur ce sujet : peut-être faudra-t-il que je vous apporte de plus amples informations sur la manière dont nous procédons.
Par ailleurs, c'est parce que nous souhaitons vivement que l'ensemble des jeunes puissent bénéficier de ce travail en groupe que nous avons décidé de généraliser d'emblée les groupes de besoins, sans passer par une phase d'expérimentation, ce qui vous aurait semblé préférable. L'objectif, je le rappelle, n'est pas de réaliser un tri social entre les jeunes, mais de les accompagner en fonction de leurs besoins, pour améliorer leurs apprentissages. Dans ce contexte, il nous a semblé qu'une généralisation immédiate était la meilleure solution.