Il y a plusieurs éléments dans votre question. Vous évoquez d'abord l'augmentation du budget de l'éducation nationale depuis 2017. Cette augmentation est en effet très importante. Il s'agit évidemment du premier budget de la nation, avec près de 63 milliards d'euros.
Vous évoquez ensuite les projets CNR auxquels j'ai fait allusion dans mon propos introductif. Vous soulignez, à raison, qu'ils sont à la fois enthousiasmants et très innovants. À partir de ces projets, des équipes pédagogiques sur le terrain montrent de quelle manière elles peuvent faire progresser leurs élèves. Pour cela, elles ont besoin d'un accompagnement en matière de pédagogie – d'outils divers correspondant à leurs projets pédagogiques – et elles font aussi des demandes de formation en équipe qui leur permettent de progresser ensemble. De plus, elles rayonnent souvent vers d'autres écoles partenaires qui travaillent avec elles sur l'ensemble de ces projets.
Je me suis rendue dans plusieurs écoles, et, moi aussi, j'ai vu des progrès extraordinaires dans l'acquisition de la maîtrise du langage et dans l'aide aux enfants en difficulté. Le Président de la République avait évoqué une aide de 500 millions d'euros apportée au cours du quinquennat à ces projets essentiels. Nous continuerons à les soutenir et à les développer.
S'agissant des filles et des maths, vous avez raison : en CP, on voit se produire des effets de décrochage et de différenciation. Nous devons y remédier. Les projets CNR peuvent nous y aider. Contrairement à ce qui a pu être dit parfois, la réforme du lycée a permis d'élever le nombre de filles qui s'inscrivent dans les filières scientifiques.