Pour vous, chers collègues écologistes, réformer un secteur en profondeur, comme cela a été fait sans relâche depuis 2017 pour celui de l'éducation, parfois après plusieurs années de statu quo, c'est provoquer des bouleversements. Mais réformer le système éducatif, n'est-ce pas plutôt prendre à bras-le-corps les questions des savoirs fondamentaux, de l'orientation des élèves, de l'accès à la culture, de la voie professionnelle ou du retour de l'ordre et de l'autorité à l'école ?
Contrairement à ce que vous prétendez, les principales réformes menées par le gouvernement et la majorité sous le précédent quinquennat démontrent un engagement profond en faveur de notre système éducatif.
Ainsi, la loi de 2019 pour une école de la confiance a marqué une étape majeure en matière d'éducation ; elle a abaissé l'âge de l'instruction obligatoire à 3 ans et étendu l'obligation de formation jusqu'à l'âge de 18 ans, garantissant ainsi à chaque jeune un accès à l'éducation. Elle a, en outre, renforcé la présence des symboles républicains dans les salles de classe, affirmant ainsi les valeurs de la République française.
Une autre mesure essentielle a fait ses preuves : la réduction des effectifs des classes, grâce au dédoublement des classes de CP et de CE1 dans les zones défavorisées, étendu ensuite aux classes de grande section. Cette initiative a permis une meilleure prise en charge des élèves et favorisé des conditions d'apprentissage plus propices.
La lutte contre le harcèlement scolaire a également été renforcée, en soulignant l'importance de la sensibilisation et de la vigilance au sein de la communauté éducative. Quant à la création d'un service public de l'école inclusive, elle a été cruciale, en améliorant la prise en charge des élèves en situation de handicap, grâce au recrutement d'accompagnants spécialement formés et à une gestion plus efficace des moyens.
La réforme du baccalauréat a représenté une évolution majeure dans l'évaluation des élèves, en accordant une place plus importante au contrôle continu. La suppression des filières de la voie générale et leur remplacement par un tronc commun, complété de spécialités choisies par les étudiants, a permis une plus grande souplesse dans les parcours scolaires.
Depuis 2022, le Gouvernement et la majorité ont fait de l'éducation une priorité absolue, cherchant sans relâche à améliorer les conditions d'apprentissage. La réforme du collège mise en œuvre à la rentrée 2023 incarne notre engagement d'offrir à chaque élève les meilleures chances de réussite. L'introduction d'une nouvelle sixième marque le début d'une transformation globale du collège qui vise à assurer à nos élèves une maîtrise solide des savoirs fondamentaux.
Cette réforme s'accompagne d'une refonte des programmes de français et de mathématiques, recentrés sur les connaissances essentielles, et d'une attention particulière accordée à l'intégration des élèves et au développement de leurs activités culturelles et sportives.
La réforme du lycée professionnel marque également une avancée majeure de notre engagement en faveur de l'éducation. En rapprochant l'offre de formation des lycées professionnels des besoins du marché du travail, nous voulons favoriser l'insertion professionnelle des jeunes. Des mesures concrètes, telles que la gratification des périodes de stage et la diversification des parcours en terminale, visent à répondre aux aspirations de chaque élève.
Les annonces récentes du Président de la République sur la réforme de la formation des enseignants et celles du Premier ministre sur l'autorité au cœur de la République témoignent de notre engagement sans faille en faveur d'une école qui, pour reprendre les mots de Condorcet devant l'Assemblée nationale législative en 1792, offre « à tous les individus les moyens de pourvoir à leurs besoins, d'assurer leur bien-être, de connaître et d'exercer leurs droits, d'entendre et de remplir leurs devoirs ».