Le combat pour la santé mentale des jeunes devrait être une priorité gouvernementale. Pourtant, vous ne faites rien – ou si peu – pour ces filles et ces garçons, ces jeunes majeurs en demande d'une oreille attentive, ou confrontés à des troubles psychiques toujours plus prégnants dans notre société.
Pire, si ces enfants vivent en Seine-Saint-Denis, c'est un véritable parcours du combattant qui les attend pour identifier des professionnels ou des associations agréées en mesure de les prendre en charge. Pourtant, un constat fait consensus : plus la réponse aux troubles psychiques est apportée tôt dans l'enfance, plus le traitement est efficace.
Malheureusement, l'un des départements les plus jeunes de France est aussi l'un des plus démunis pour traiter un phénomène qui ne cesse de prendre de l'ampleur. Les professionnels font état d'une situation intenable : prises en charge de plus en plus tardives, manque criant de moyens et de places en structures spécialisées ou à l'hôpital. C'est le reflet de votre politique de désinvestissement continu dans le secteur médical – tous les services sont affectés.