mais sans vouloir être méchants, envisageons les choses sous un angle différent et imaginons que, contrairement à ce que prévoyait l'article 3, la formation ne soit pas une obligation. Cela voudrait dire qu'on accepte que des professionnels ne soient pas formés et que des enfants ne soient pas repérés ou diagnostiqués. Voilà le problème !
J'entends l'argument selon lequel il faut inciter les professionnels à se former, mais dirions-nous à un médecin qu'il n'a pas l'obligation de se former aux problèmes du squelette, ou qu'il ne se formera que s'il en a envie ? Non, bien sûr ! On a pris tellement de retard que tous les professionnels, quel que soit leur avis sur la question, doivent être formés pour établir un diagnostic et orienter correctement les familles. C'est pourquoi nous voulons rétablir l'article 3.