Mais force est de constater que, depuis sept ans – et j'en suis désolé en tant que patriote et amoureux de la langue française –, dans les politiques qu'il met en œuvre et les symboles qu'il promeut – je ne parle pas de communication ou d'incantations, mais de faits –, M. Macron ne défend pas la langue française. Au contraire, il la fait reculer régulièrement.
J'ai cité l'exemple du triste choix qui a été fait d'élire secrétaire générale de l'Organisation internationale de la francophonie une Rwandaise, ressortissante d'un État francophobe, qui a fait reculer le français. C'est un signal mortifère, désastreux, pour notre langue.
J'ai également fait état des communications du Gouvernement. Vous avez rappelé qu'aux termes de la Constitution, « la langue de la République est le français ». Dès lors, comment accepter que le Gouvernement de la République française utilise l'anglais dans des communications officielles ? C'est inadmissible ! Là encore, le symbole est désastreux ; reconnaissez-le.
Quant à votre petite sortie, madame la ministre, elle n'est pas de votre niveau. Vous reprenez les slogans et les vieilles lunes de la gauche, qui confond tout, essentialise tout. Évidemment, Rachida, c'est la France. Évidemment, Malika Sorel, qui figure en deuxième position sur la liste de Jordan Bardella, c'est la France.