Je m'attendais à ce que l'examen de cette proposition de résolution sur la langue française soit l'occasion d'une plus grande communion… Le débat intervient dans une période particulière pour le pays, une année de célébrations et de fierté française, au cours de laquelle notre langue commune occupera toute la place qui lui est due.
Cet été, le monde entier aura les yeux tournés vers Paris et la France. Le texte ne contient pas une vision figée de la langue française, bien au contraire. Notre langue est un immense facteur de cohésion, dont nous avons besoin en ce moment. Tout l'enjeu réside dans la visibilité de notre langue, remise en cause à chaque fois qu'un grand événement est organisé en France. Il importe donc de se battre pour elle.
Il est vrai qu'aucun grand témoin – telle ou telle grande personnalité – n'a été désigné pour cette édition des Jeux. Nous avons décidé que le peuple français serait ce grand témoin, qu'il serait garant des Jeux olympiques et paralympiques, car ainsi qu'il est écrit à l'article 2 de la Constitution : « La langue de la République est le français. »
À l'automne, le sommet de la francophonie fera vivre et rayonner le français depuis la Cité internationale de la langue française, à Villers-Cotterêts. Cette Cité, monsieur Odoul, c'est le Président de la République qui en est à l'initiative,…