C'est la question que se posent les salariés de l'usine MA France d'Aulnay-sous-Bois, sous-traitante pour le groupe automobile Stellantis. 400 travailleurs en grève vivent dans l'angoisse, car le donneur d'ordre a décidé de mettre fin aux commandes et de délocaliser. Stellantis exerce un droit de vie et de mort sur l'emploi. Nous soutenons les salariés de MA France, que j'ai rencontrés encore ce midi, et qui ne lâcheront pas. Sans eux, il n'y aurait pas dans notre pays de création de richesses, pas de gros salaires ni de dividendes, pas d'expertise industrielle.