Les voleurs de richesses sont aussi ceux qui captent l'essentiel des aides publiques, versent des dividendes, tout en supprimant des emplois. J'étais ce matin auprès des salariés de Sanofi, qui subissent un énième plan de suppression d'emplois : 330 dans la recherche, quand Sanofi abandonne la lutte contre le cancer. C'est une honte ! Allez-vous placer ce groupe sous contrôle, quand on sait que l'État lui a versé plus d'1 milliard d'euros d'aides publiques en dix ans ?
La suppression de 677 emplois a également été annoncée chez Exxon Mobil, en Seine-Maritime, alors que ce géant pétrolier a versé plus de 55 milliards d'euros de dividendes en 2022. La production d'acier à Fos-sur-Mer, celle de méthionine dans l'Allier, ou celle des fameux verres Duralex dans le Loiret se trouvent également menacées, avec des milliers de salariés angoissés.
Des entreprises stratégiques comme Atos sont aussi concernées ; cette dernière doit être totalement nationalisée, afin d'éviter qu'elle ne tombe dans des mains étrangères.