J'encourage également le gouvernement turc à contribuer à la reconstruction des villages et des lieux de culte ainsi que des bâtisses culturelles et à faire en sorte que les conditions soient réunies pour que les Français d'origine assyro-chaldéenne puissent se rendre sur place en toute sécurité. La France et l'ambassade de Turquie ont été alertées à plusieurs reprises sur la disparition d'un couple âgé dans le village de Meer. La plupart des enfants de Shmoni et Hurmuz Diril sont en France et poursuivent depuis plus de quatre ans leur quête de vérité et de justice ; le corps de leur mère a été retrouvé sans vie par leur frère en mars 2020 tandis que leur père reste introuvable. J'exhorte les autorités judiciaires turques à faire la lumière sur cette affaire afin d'apporter des réponses à Virginie et à Remzi Diril – j'ai une pensée affectueuse pour Didier, Georges et Barbara Diril.
Je pense également à monseigneur Sabri Anar, qui a été nommé, il y a quelques mois, archevêque chaldéen de Turquie.
Voilà des actions qui ?uvrent pour le droit au retour et pour le dialogue entre les communautés de la Mésopotamie. Les Assyro-Chaldéens n'ont aucune haine envers la Turquie et ne tiennent pas le peuple turc pour responsable des agissements du régime du pouvoir jeune-turc. Au contraire, ils veulent des relations apaisées et ils continuent d'entretenir des liens très forts avec la terre de leurs ancêtres.