Monsieur Vallaud, j'ai bien écouté vos contre-propositions. S'agissant de la bonne tenue des comptes publics, permettez-moi de rappeler qu'une perte de recettes est déjà survenue en 2013 ; 25 milliards étaient venus à manquer entre le projet de loi de finances et l'exécution du budget. D'autres majorités ont connu des difficultés à prévoir les recettes ; à l'époque, personne n'a crié à l'insincérité.
J'en viens maintenant à votre plan de rebond, votre quatre-quarts – assez indigeste. Le premier quart consiste en un choc fiscal inédit – vous l'avez d'ailleurs reconnu –, avec plus de 38 milliards supplémentaires de recettes fiscales.