Nous soutenons tout ce qui améliore le fonctionnement de nos entreprises lorsque cela crée de la croissance – le bénéfice utile, en quelque sorte –, mais nous voulons revoir les dispositifs les plus nocifs, les plus inéquitables, ceux qui enrichissent sans cause et qui encouragent l'accumulation d'un patrimoine improductif toujours plus important. Notre groupe aura sans doute, lui aussi, des propositions à vous soumettre.
Vous connaissez tous notre engagement en la matière et nous continuerons sans relâche à proposer des pistes d'évolution, au niveau national comme européen.
Mais le plus important pour rétablir nos finances publiques et assurer l'avenir de nos enfants, c'est la croissance. Non pas une croissance alimentée par une dépense publique indifférenciée, hors de tout contrôle et donc insoutenable, mais une croissance assise sur des bases solides et durables.
Pour cela, nous devons continuer à réformer la France de manière structurelle, en pariant sur la montée en compétence par l'éducation et la formation professionnelle tout au long de la vie, en soutenant l'innovation, en levant les derniers obstacles à l'embauche, en améliorant le fonctionnement de certains marchés encore trop cadenassés, en décomplexifiant l'activité par une simplification des normes.
Vous l'aurez compris, chers collègues, le groupe démocrate porte dans son ADN le rétablissement des comptes publics. J'ai essayé de dresser ici une feuille de route qui réclame d'agir sur trois leviers : la baisse des dépenses, le renforcement de la justice fiscale, le soutien à la croissance. Nous sommes prêts à travailler, à proposer, à soutenir.