En effet, ce sont des comptes publics mal tenus qui provoquent les difficultés économiques et la récession.
Je m'explique. Le niveau des dépenses publiques en France restera dans les années à venir, quoi qu'il arrive, l'un des plus élevés des pays développés. Nous avons donc une grande marge d'action devant nous avant de tomber dans l'austérité. Le rétablissement des finances publiques a en outre trois conséquences positives majeures.
La première est la confiance des ménages et des entreprises, incitées à consommer et à investir parce qu'ils savent que les comptes publics sont bien tenus, que nous respectons notre feuille de route et que, sereinement mais fermement, année après année, nous rétablissons les comptes, nous désendettons le pays et nous revenons dans la norme des pays européens avec un déficit public inférieur à 3 % du PIB. Les Français ont un niveau d'épargne supérieur à 17 % de leur revenu disponible brut. Si nous voulons qu'ils consomment et que les entreprises investissent, il faut leur redonner confiance et garantir la stabilité des finances publiques et des impôts. Je le redis avec fermeté : nous refusons d'augmenter les impôts et nous ne les augmenterons ni avant ni après les élections européennes.