. – Vous avez salué dans votre rapport une augmentation, en France, des investissements en capital-risque dans l'IA. Cependant, ceux-ci demeurent très faibles par rapport à ceux observés aux États-Unis. Comment encourager l'investissement à long terme dans les entreprises françaises, au-delà de l'investissement public qui ne peut répondre seul aux enjeux soulevés par l'IA ?
Par ailleurs, l'investissement public que vous préconisez, à hauteur de 25 milliards d'euros sur 5 ans, sera-t-il suffisant pour lutter contre la domination des GAFAM – la société OpenAI étant aujourd'hui valorisée à plus de 100 milliards d'euros ?
Enfin, votre rapport met l'accent sur la souveraineté européenne. La France apparaît certes petite pour rivaliser avec les GAFAM, les États-Unis ou la Chine. Avez-vous néanmoins identifié des limites dans cette coopération entre les États à l'échelle européenne ? Certaines dimensions ne devraient-elles pas demeurer franco-françaises, autour de la gestion des données notamment ?