. – J'ai eu l'occasion de demander au Gouvernement si les hauts fonctionnaires de Bercy avaient utilisé l'IA pour mesurer l'impact dans la durée des coupes budgétaires annoncées, dans la recherche et l'enseignement supérieur notamment – les investissements dans ce domaine rejoignant les dépenses vertueuses évoquées par Philippe Aghion. Je n'ai toutefois pas obtenu de réponse.
Vous avez par ailleurs évoqué le retard en investissements dans l'IA de la France par rapport aux États-Unis, en pourcentage du PIB. Pourriez-vous cependant détailler ce retard en distinguant l'investissement public de l'investissement privé ?
Se pose par ailleurs la question du bénéfice de la croissance générée par l'IA. Où en est-on des réflexions sur la rétribution de ceux qui participent à cette croissance par leurs données, au-delà des questions déontologiques, ou par la mise à disposition de leur puissance de calcul ? Ceci pose également, en toile de fond, la question de la souveraineté numérique de la France et de l'Europe.