Le processus d'adhésion de nombreux pays est à un stade très avancé, comme l'a démontré l'ouverture des négociations avec la Bosnie-Herzégovine, le 21 mars 2024. Cependant, la criminalité en Albanie et la corruption en Macédoine du Nord et en Bosnie-Herzégovine posent de nombreuses questions quant à leur adhésion à l'Union.
Les élus du Rassemblement national sont les seuls qui se sont opposés avec constance et justesse à l'adhésion de ces États à l'Union, tandis que la majorité présidentielle a voté en faveur de l'ensemble des rapports liés à l'adhésion. Dans votre rapport, vous avez indiqué que cet élargissement, voulu par Bruxelles avec le soutien d'Emmanuel Macron, nécessiterait une réforme conséquente du fonctionnement de l'Union européenne. De plus, l'entrée de nouveaux États dans l'Union entraînerait une dilution de la voix de la France au sein des institutions européennes et une perte de souveraineté pour les États membres.
Vous indiquez également que la stratégie économique de la Chine pourrait augmenter son influence dans les Balkans et pourrait éloigner la région de la sphère d'influence de l'Union. Alors que le ministre des affaires étrangères a récemment effectué un déplacement en Chine pour louer les échanges diplomatiques entre nos deux pays, pourriez-vous nous expliquer les politiques que l'Union européenne met en place pour limiter cette influence et prévenir ces menaces ?