Le financement des soins palliatifs, madame Pouzyreff, s'élève actuellement à 1,6 milliard d'euros par an.
Je ne sais pas ce qui est le plus « glauque », monsieur Bentz : de laisser des personnes souffrir sans les écouter, ou de chercher des solutions ? Je renvoie à la conscience et à la réflexion de chacun.
Monsieur Clouet, ce n'est pas une baisse des moyens, mais une concentration des moyens en début de stratégie qui explique l'évolution de la courbe vers 2030.
Si j'ai parlé d'une question médicale, madame Genevard, c'est pour souligner qu'il ne s'agit pas d'une question d'âge. C'est un état pathologique qui conduit à pouvoir considérer l'aide à mourir, et non le fait d'avoir 25, 55 ou 75 ans. Quant à la loi Claeys-Leonetti, rien n'empêche évidemment qu'elle fasse l'objet de plus d'information. Chacun sait cependant que la sédation profonde et continue qu'elle permet se termine par le décès du patient. En outre, nous n'avions à l'époque pas demandé la traçabilité de la procédure, contrairement à ce que nous faisons maintenant.
Enfin, madame Bergantz, si rien n'a été fait pendant le délai de trois mois et que le patient de demande rien, il ne se passe rien. En revanche, s'il souhaite bénéficier de l'aide à mourir, il faut qu'il réaffirme sa volonté et qu'un nouvel examen médical permette de s'assurer qu'il dispose toujours des capacités de discernement nécessaires.