Les entreprises paieront cette année, dans notre pays, un volume inédit d'impôt sur les sociétés – de près de 60 milliards d'euros – qui reflète la reprise de l'activité. Le rendement de l'impôt sera donc record. Monsieur Bompard, je vous invite à examiner les résultats des 500 plus grosses entreprises françaises et à les comparer à ceux qu'elles ont obtenus au cours des trois ou quatre dernières années : vous constaterez que 40 % d'entre elles ont connu une croissance de leurs résultats supérieure de 25 % à la moyenne des années précédentes. Cela ne constitue pas une définition des superprofits : c'est la simple résultante de la volatilité de l'activité.