On fait face à la coalition des hypocrites. D'abord, la majorité relative nous explique que l'on n'a pas qualifié les surprofits alors qu'elle-même refuse de travailler sur leur définition. Ensuite, on ne saurait parler de taxation des surprofits sur l'électricité à l'échelle européenne, alors qu'il s'agit d'un système de péréquation consistant à taxer nos champions nationaux, producteurs d'électricité bas carbone, subventionnés par le contribuable, pour permettre aux consommateurs et aux entreprises d'alimenter les marges des gaziers, des pétroliers et des producteurs de charbon. C'est un système de spoliation des Français destiné à financer les erreurs des Allemands. Enfin, je suis heureux que la NUPES ait changé d'avis. Cet été, nous étions de dangereux fascistes lorsque nous disions qu'il fallait s'intéresser à toutes les entreprises et pas seulement aux pétrogaziers et aux concessionnaires d'autoroutes.