Est-ce à dire pour autant que nous allons augmenter les impôts des Français ? Non, évidemment. Nous nous sommes engagés, non pas à ne pas les augmenter, mais à continuer de les baisser. Nous les avions déjà réduits de 50 milliards au cours du précédent quinquennat et nous voulons continuer à le faire. Est-ce à dire que nous allons démanteler les mécanismes de protection alors que l'inflation fait rage ? Non, évidemment. Nous allons les maintenir, voire les renforcer pour celles et ceux qui en ont le plus besoin, avec les 20 milliards de mesures contenues dans le paquet de mesures en faveur du pouvoir d'achat, dont la commission des finances a d'ores et déjà commencé à débattre.
Vous l'aurez compris, notre stratégie est claire : tenir les comptes pour continuer de protéger les Français, tenir les comptes pour pouvoir financer les dépenses prévues, les dépenses imprévues et même les dépenses imprévisibles. En tant que ministre des comptes publics, je me dois d'être le garant scrupuleux de cet équilibre.
L'exercice qui nous réunit aujourd'hui est un classique de la procédure budgétaire : il s'agit d'observer la photographie des comptes de l'année 2021. Mais je ne doute pas que nos échanges seront riches et fructueux.