Depuis 2016, la dérogation relative aux espèces protégées est une composante de l'autorisation environnementale. Elle était nécessaire dans ce cas précis, effectivement. Trois conditions doivent être réunies :
– des inventaires précis doivent être réalisés afin d'identifier les espèces à enjeux et de correctement caractériser ces enjeux ;
– des mesures d'évitement et de compensation de ces enjeux doivent être imaginées ;
– il faut pouvoir justifier de raisons impératives d'intérêt public majeur et de l'absence d'autre solution satisfaisante ou de mesures de compensation suffisantes.