J'évoquerais d'abord le fait que certains fournisseurs ne sont tout simplement pas en mesure de fournir la quantité de bio souhaitée. Nous avons pris contact avec le Groupement des agriculteurs biologiques d'Île-de-France pour trouver d'autres fournisseurs.
Par ailleurs, les marchés publics doivent être adaptés de sorte à ce que leurs critères mettent réellement en avant les produits bio.
Ensuite vient le sujet du traitement des produits bio par les cuisiniers. Les produits bio sont assurément plus diversifiés que les produits conventionnels. Le temps de préparation des plats végétariens, ou d'une simple augmentation de la part de bio, est plus long que celui des menus avec viande. Les cuisiniers suivront donc des formations pour s'améliorer sur le traitement des produits.
Enfin, nous faisons face à une contrainte de prix. Les prix avaient déjà été augmentés à l'automne dernier et, pour ne pas appliquer de nouvelles augmentations, nous envisagions de demander aux questeurs une hausse de notre subvention qui nous permettrait d'atteindre plus rapidement les objectifs.
Il est toujours délicat d'augmenter le prix des repas et lorsqu'il faut y procéder, nous essayons vraiment de faire porter cette augmentation davantage sur les députés plutôt que sur les collaborateurs.