L'article 5 constitue pour nous un point de blocage. Je ne comprends pas son intérêt au regard de l'objet annoncé du texte.
La finance est un domaine qui a un large aspect psychologique. Divers échecs et scandales sont intervenus en France, qui ont érodé la confiance que les épargnants français plaçaient dans les actions. C'est pourquoi ils se tournent vers une épargne très peu rémunérée. L'accès à l'investissement en actions est désormais le marqueur des plus privilégiés et des mieux informés. Or l'article 5 laisse la porte ouverte à de nouveaux scandales avec des sociétés certes établies en Europe mais dans des pays aux pratiques douteuses, comme Chypre ou Malte.