Cet amendement de suppression vise à limiter le degré de risque financier auquel sont exposées les PME introduites en bourse.
L'article permet aux FCPR d'investir davantage dans des secteurs très financiarisés, où les entreprises sont davantage exposées aux aléas des marchés financiers. Les FCPR incorporent ces risques et les répercutent sur les PME dont ils possèdent des titres. Permettre d'investir dans des actifs à risques menace donc les finances de ces PME, notamment en cas de crise financière.
Par ailleurs, une telle mesure incite à investir dans des secteurs plus hautement financiarisés. Sur les marchés financiers, des titres sans rapport direct avec l'activité productive circulent et sont valorisés du fait même de cette circulation. Cela revient à détourner une part de l'investissement qui aurait pu bénéficier à l'économie réelle.
Sans que cela soit assumé, il s'agit encore d'une mesure destinée à permettre la constitution de capital fictif et à créer de nouveaux débouchés pour des excédents de capital en quête d'une rentabilité démesurée.